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Lire pour grandir - Page 10

  • René Barjavel - Ravage

    barjavel.JPGBarjavel met le lecteur, dans ce livre de science-fiction, face à l'idée de progrès qu'il qualifie de dangereux.

    C'est pourquoi tout au long des chapitres, l'écrivain assaille de malheurs les citadins qui de par leur mode de vie, consomment ce progrès lorsqu'une étrange coupure de courant planétaire survient.

    Un ouvrage riche d'enseignement mais qui comporte une insuffisance dans la description des personnages.

  • livre de Malcom LOWRY : Au-dessous du volcan

    Ce roman devenu culte est un chef-d'oeuvre de la littérature du siècle dernier... Roman foisonnant et inépuisable. A la relecture j'ai trouvé encore une grande profondeur dans la description des affres de l'homme, de la maladie de l'alcoolisme, de la culpabilité et de l' impuissance humaine face à la destinée....

    volcan.JPGSon auteur est un anglais né en 1909, un baroudeur qui s'engage à 18 ans comme simple matelot sur un bateau qui le mène jusqu'en Chine... Il entame des études supérieures qu'il quitta rapidement pour s'engager sur un cargot... Sa vie comme son roman ont été marqués du mauvais sort. Après plusieurs refus des éditeurs et des remaniements, il sera enfin publié en 1947... L'histoire, c'est la dernière journée d'un Consul britannique au Mexique, un diplomate démis des ses fonctions, alcoolique et poète qui souffre d'une faute à la lord Jim... Cette journée, il retrouve sa femme dont il est divorcé, et son demi- frère... Plus de six cents pages, 12 chapitres pour décrire une journée de douze heures ! Il s'agit d'un voyage aux tréfonds de l'âme humaine, une fabuleuse histoire d'amour, d'une écriture puissante. L'auteur nous plonge au coeur de la nature humaine, rien n'est laissé au hasard, chaque phrase est une note de musique dans cette oeuvre dont la mélodie, si vous êtes pris dans la symphonie du roman, vous accompagnera pour toujours ...

     

  • le dernier gardien d'ellis island

    Le roman est écrit sous la forme du journal intime de John Mitchell, le directeur du centre. Il commence le 3 novembre 1954, neuf jours avant la fermeture définitive d'Ellis Island et se termine à quelques minutes de l'arrivée du bateau le ramenant à Manhattan.

    L'ensemble est vide de tout occupants, Mitchell est le dernier à être encore présent dans l'enceinte, entre les salles d'attente, les cuisine, l'infirmerie, les bureaux et les longs corridors. Pour passer le temps et faire le point, il commence la rédaction de notes sur son histoire et, en parallèle, celle du lieu. Depuis des décennies, il a vu passer de nombreux bateaux remplis de migrants. Souvent éreintés, ils attendaient des heures avant d'accéder à la Terre Promise et se voir remettre le fameux visa pour devenir américains. C'est dans cette ambiance d'attente et de crainte, de peurs et d'espoirs, qu'a évolué Mitchell. C'est là aussi qu'il a rencontré sa femme, Liz, là aussi qu'il l'a aimé et toujours ici qu'il a connu le chagrin de la perte. Il raconte cela avec des mots simples mais qui sont chargés de sens et d'émotions. Dans ses souvenirs, il y a aussi Nella Casarini, immigrante d'origine italienne arrivée par le Cincinnati et séparée de son frère autiste dès son entrée dans Ellis Island et qu'il tentera d'aider par tous les moyens. D'autres portraits se dessinent en creux : Francesco Lazzarini, l'italien que son histoire rattrape aux portes de l'Amérique, ou celui de Sherman, photographe à ses heures perdues qui rencontrera par la suite un certain succès (décrié cependant) grâce à ses clichés d'Ellis Island. Les histoires se mêlent à la vie simple et travailleuse de Mitchell. Ses amours et ses passions sont liées à jamais au centre de l'Immigration qu'il a occupé des années durant. L'écriture de Gaëlle Josse est juste et précise, tout en apportant une touche de poésie certaine à son propos. En terminant ce livre, une seule envie : se renseigner sur Elis Island et faire défiler les photographies de ces vies enfuies, loin de leurs terres natales, dans l'espoir de lendemains meilleurs. Et se dire que, s'il avait vraiment existé, ce John Mitchell aurait été un sacré bonhomme.
  • roman noir

  • leo scheer

    Editions Léo Scheer.

    léo scheer

  • la belle et la bete

    cocteau.JPG

    la belle et la bete cocteau editions des saints