Lire pour grandiractualité littéraire2024-03-25T17:21:02+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://actulitteraire.hautetfort.com/lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlChronqiue du livre : La guerre des mercredis de Gary D. Schmidttag:actulitteraire.hautetfort.com,2024-01-03:64785012024-01-03T17:26:22+01:002024-03-25T17:21:00+01:00 Dans la série "livre jeunesse", " La guerre des mercredis " est un...
<p><img id="media-6501550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actulitteraire.hautetfort.com/media/00/01/979092060.JPG" alt="La guerre des mercredis de Gary D. Schmidt .JPG" />Dans la série "livre jeunesse", "<strong><em>La guerre des mercredis</em></strong>" est un roman qui peut être apprécié par les lecteurs de tous âges, car son histoire est universelle et intemporelle. Même si le livre est destiné principalement aux adolescents, il offre des leçons de vie précieuses qui peuvent toucher les adultes tout autant. L'histoire est racontée du point de vue d'Holling Hoodhood, un garçon de septième année qui doit faire face à des défis personnels et familiaux tout en vivant les bouleversements de l'année 1967.</p><p>L'un des points remarquables de ce livre est la façon dont l'auteur parvient à créer des personnages réalistes et attachants. Les lecteurs s'identifient facilement à Holling, dont les pensées et les émotions sont décrites de manière authentique. Il est difficile de ne pas ressentir de la compassion pour ce jeune garçon qui doit jongler entre les hauts et les bas de l'adolescence et les responsabilités qui lui incombent.</p><p>Gary D. Schmidt a réussi à aborder des sujets profonds tout en conservant une plume légère et fluide. "<strong><em>La guerre des mercredi</em></strong>s" explore des thématiques telles que les relations familiales, la tolérance, le respect mutuel, les valeurs morales et la recherche de son identité. L'auteur parvient à transmettre ces messages importants sans jamais être moralisateur, laissant aux lecteurs la liberté de réfléchir et de se forger leur propre opinion.</p><p><br />Le livre de Schmidt équilibre parfaitement l'humour et la gravité (un peu <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saga_Malauss%C3%A8ne">à la PENNAC et son malaussène</a>), créant une atmosphère qui divertit tout en abordant des sujets sérieux. Les situations comiques dans lesquelles se retrouve Holling permettent de détendre l'atmosphère, tandis que les moments plus intenses ajoutent du suspense et maintiennent l'intérêt du lecteur tout au long de l'histoire.</p><p><strong>Conclusion</strong><br />"La guerre des mercredis" de Gary D. Schmidt est un livre captivant qui a le pouvoir de toucher les lecteurs de tous les âges. Avec des personnages attachants, une exploration subtile de thèmes profonds et un équilibre parfait entre l'humour et la gravité, ce livre est une lecture incontournable. Que vous soyez un adolescent cherchant des réponses ou un adulte nostalgique, ce livre saura vous captiver et vous laisser une impression durable.</p><p><em><strong>"La guerre des mercredis" de Gary D. Schmidt </strong></em></p><p> </p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur le livre : Dry, de Neal Shustermantag:actulitteraire.hautetfort.com,2024-01-03:64784982024-01-03T17:03:28+01:002024-02-22T17:00:00+01:00 Dans le monde de la littérature contemporaine, il y a des livres qui vous...
<p><strong>Dans le monde de la littérature contemporaine, il y a des livres qui vous hantent longtemps après les avoir refermés. "<em>Dry</em>" de Neal Shusterman fait partie de ces joyaux littéraires qui vous captivent du début à la fin. Dans cet article, nous plongerons dans cette histoire bouleversante, explorant ses thèmes, ses personnages et l'impact émotionnel qu'elle laisse dans son sillage.</strong></p><p> <br /><img id="media-6501544" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actulitteraire.hautetfort.com/media/02/01/1827776445.JPG" alt="Dry - Neal Shusterman.JPG" />"Dry"<strong> est un roman post-apocalyptique </strong>qui se déroule dans un monde où l'eau est devenue une ressource précieuse et rare. Dès les premières pages, on est aspiré dans cette réalité dystopique où les réserves d'eau s'épuisent et le désespoir envahit chaque personnage. L'écriture vive et sensible de Shusterman nous transporte avec une facilité déconcertante, nous faisant ressentir chaque goutte de sueur et chaque sensation de soif.</p><p> <br /><strong>Au-delà de son contexte apocalyptique, "Dry" explore des thèmes profonds tels que la survie, l'altruisme, l'égoïsme et la nature humaine dans toute sa complexité. </strong>Les personnages fascinants et bien développés nous offrent un aperçu cru de la réalité lorsque la société se désintègre. On assiste à des actes de cruauté, mais également à des moments de bonté et de solidarité qui témoignent de la résilience de l'humanité.</p><p> <br />Les protagonistes de "Dry" sont incroyablement attachants. Neal Shusterman réussit à nous faire vivre leur quête désespérée pour l'eau d'une manière qui nous laisse les soutenir et les comprendre. Alyssa, Kelton, Jacqui et Garrett sont tous confrontés à des choix difficiles, et leurs actions et motivations nous amènent à réfléchir sur notre propre nature et nos valeurs.</p><p> <br />"Dry" est un tour de montagnes russes émotionnelles. On passe de l'angoisse et de la peur à l'espoir et au soulagement en un clin d'œil. Les moments de tension sont bien dosés et l'auteur ne nous épargne pas les conséquences d'une société en crise. Ce livre est un voyage émotionnel intense, qui vous laissera réfléchir longtemps après avoir tourné la dernière page.</p><p> <br /><strong>"Dry" est un roman brillamment construit</strong>, avec une écriture puissante et une histoire qui résonne profondément. Neal Shusterman a réussi à créer une dystopie réaliste et captivante, explorant les aspects les plus sombres et les plus lumineux de l'humanité. Si vous recherchez un livre qui vous fera ressentir des émotions fortes et vous fera réfléchir sur notre société, "Dry" est un choix incontournable.</p><p><em><strong>Dry, de Neal Shusterman </strong></em></p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlchronqiue du livre Pie XII de Philippe Chenauxtag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518232023-07-11T21:11:42+02:002024-01-18T21:10:00+01:00 Le Pie XII de Philippe Chenaux fera date dans l'historiographie...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le <em>Pie XII </em>de Philippe Chenaux fera date dans l'historiographie contemporaine : pour la première fois en effet l'évocation du pape de la seconde guerre mondiale ne relève ni du réquisitoire ni du procès d'intention, ni du plaidoyer pro domo ni de l'hagiographie. Le ton, résolument neutre, y est naturellement pour beaucoup, et aussi le recours systématique aux documents; l'auteur a eu la chance d'avoir accès aux archives vaticanes, du moins celles antérieures à 1939 ; s'y ajoute l'exploitation minutieuse des nombreux témoignages ou études déjà publiés. Pleinement historique ce travail l'est encore par son souci de replacer le pontificat dans la longue durée, dans « la continuité d'une politique et d'un système » mis en place depuis Léon XIII. Enfin M. Chenaux ne se trompe pas d'époque, il ne jauge pas l'action de Pie XII à l'aune des orientations données plus tard à la Papauté par Jean XXIII ou Jean-Paul II, bref il ne projette pas dans le passé les manières de voir et de sentir propres au temps présent.</span></span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Il ne nous livre pas pour autant une biographie habituelle : pas de portrait en pied comme on les attend dans le genre, peu d'anecdotes sur la vie, les goûts, les sentiments du pontife. Il faut dire que cet aristocrate romain était très réservé, secret même, avare de confidences, et qu'il n'a laissé ni journal ni papier personnel ; seule la soeur Pascalina a raconté quelques souvenirs où sont évoqués des détails de la vie quotidienne. C'est plutôt un tempérament qui est livré par la patiente analyse de sa formation intellectuelle et de ses interventions dans la vie publique ; un tempérament caractérisé par une grande prudence ; il pèse soigneusement ses mots, il « dit les choses sans les nommer », il « recherche toujours l'accord plutôt que l'affrontement ».</span></span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">On aura reconnu là les traits du diplomate que fut Pacelli tout au long d'une carrière ecclésiastique qui ne le vit jamais exercer la responsabilité d'une cure ou d'un évêché. Commencée très tôt — dès 1903 — comme "minutante" à la Secrétairerie d'Etat, poursuivie à la Congrégation des affaires ecclésiastiques extraordinaires, elle fut couronnée par la fonction suprême de Secrétaire d'Etat, occupée de 1930 à 1939. Sous les pontificats de Pie X, Benoît XV et Pie XI, le futur pape apprit à utiliser les rouages et les méthodes des institutions vaticanes. Sa nonciature à Munich puis Berlin l'a confronté très tôt au mouvement révolutionnaire ainsi qu'au nationalisme hitlérien mais lui a fait découvrir aussi les richesses du catholicisme et de la culture germaniques auxquels il gardera toute sa vie un profond attachement. Devenu cardinal en 1929, il participe de très près aux différentes interventions du Saint-Siège et notamment à l'élaboration de la double condamnation doctrinale de mars 1937 (<em>Mit brennender Sorge </em>et <em>Divini Redemptoris)</em>. C'est sur cette période de 1919 à 1939 que le livre de M. Chenaux est le plus richement documenté et le plus neuf.</span></span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Ceux pour qui le nom de Pie XII est seulement synonyme de "silence" seront sans doute surpris par les soixante-dix pages consacrées aux années de guerre. Ph. Chenaux se contente d'établir, textes à l'appui, que le Pape n'a jamais manifesté la moindre sympathie pour le nazisme ni l'antisémitisme et qu'il a refusé toute approbation à la croisade antibolchevique malgré de nombreux appels du pied. S'il n'a pas réitéré de façon éclatante, comme certains le lui demandaient, la condamnation du totalitarisme hitlérien, c'est que l'essentiel avait été dit et redit — à sa manière certes — dans le message de Noël 1942 ; c'est surtout qu'il ne voulait pas aggraver le sort des victimes ni provoquer de nouvelles persécutions parmi les Allemands, les Polonais ou d'autres. "Le martyre ne se décrète pas depuis Rome" déclarait-il à Hildebrand.</span></span></p><p align="JUSTIFY"> <span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La focalisation sur la période de la guerre a rejeté dans l'ombre les treize dernières années du pontificat. Elles sont pourtant riches en événements et ne donnent pas du tout de Pie XII l'image du prélat traditionnel et conservateur que certains ont façonnée en retenant seulement <em>Humani generis</em> et l'interdiction des prêtres ouvriers. En matière religieuse, il n'a cessé d'encourager la recherche en théologie, exégèse et archéologie, partant du principe que « le sceau de la vérité n'est pas diversement imprimé par Dieu dans la foi et dans la raison ».</span></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>Pie XII </em>de Philippe Chenau, Cerf, 2003 </span></span></span></p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlIntroduction à la sociologie José-Guy Mariettetag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518222023-07-11T21:07:54+02:002023-12-07T21:04:00+01:00 Cet ouvrage est une version remaniée d'un cours de sociologie donné...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cet ouvrage est une version remaniée d'un cours <strong>de sociologie</strong> donné à l'université de Paris VIII.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">il constitue un<strong> </strong><strong><a href="https://www.editions-saphira.com/categorie-produit/meilleurs-livres-sociologie/">livre d'initiation à la sociologie</a></strong> pour des étudiants de premier cycle et pour un public plus large qui souhaite connaître le fonctionnement des institutions de la société, des rapports entre individus, autrement que par le biais de prénotions journalistiques.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce livre rend compte de la diversité des courants sociologiques et de leurs méthodes. En dépit de leur oppositions apparentes, ils peuvent être complémentaires dans un travail d'analyse. Cette première approche classique des idées sociologiques va privilégier les oppositions classiques individu/société, liberté, déterminisme, structure/acteur ou agent.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec des auteurs comme Gabriel Tarde, Emile Durkheim, Pierre Bourdieu, Bruno Latour</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Introduction à la sociologie José-Guy Mariette, Collection Sciences sociales 2006</strong></span></p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur le livre : L'histoire d'un mariage - Andrew Sean Greertag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518192023-07-11T20:53:15+02:002023-10-31T20:46:00+01:00 Voici l'histoire du mariage de Pearlie Cook , qui, jeune femme, a épousé...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Voici l'histoire du mariage de Pearlie Cook</strong>, qui, jeune femme, a épousé son amour d'adolescente, Holland, et ceci malgré les avertissements des vieilles tantes de Holland qui la conjurent d'y renoncer, l'organisation du mariage est faite et tout sera joué. Pearlie et Holland ont un fils, Sonny, atteint de polio, un chien muet, et une maison dans un quartier calme au bord de l'océan. Tout paraît simple et paisible jusqu'au jour où un ami de régiment de Holland, Charles Drumer, apparait dans leur vie et en modifie le cours...</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pearlie, dans ce roman lumineux, bien construit, avec une touche de mystère, d'incertitude, porte un regard lucide et tendre sur son mariage, un peu comme une mélodie jouée au son d'une violoniste de mariage parisienne ...L'intérêt du roman réside également dans la description de l'Amérique des années 50, une Amérique conservatrice et puritaine. C'est l'époque de la guerre de Corée, du MacCarthysme...Andrew Sean Greer fait allusion à l'exécution du couple Rosenberg, au patriotisme culte, à la ségrégation.</span></p><h3 style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Revenu moyen du mariage dans cette Amérique profonde</span></h3><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les revenus moyens globaux d'un <a title="organisateur de mariage" href="https://www.crealine-et-cie.fr">organisateur de mariage</a> en France est différent par rapport aux États-Unis. Par exemple, en Californie, les organisateurs indépendants gagnaient entre 30 000 et 40 000 € par an , tandis qu'au Texas, le salaire commençait à 25 000 €. La bonne nouvelle, c'est que les organisateurs d'événements aussi divers que des premières de films, des mariages, des salons professionnels et des banquets reçoivent souvent des pourboires, le pourboire standard étant de 15 à 20 % du coût du service. Pour les longues heures et les week-ends que les organisateurs d'événements passent, les pourboires sont certainement justifiés. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Il faut environ 150 heures à un organisateur d'événements et à son personnel pour produire un événement important, qu'il s'agisse d'un rassemblement politique ou d'une cérémonie de remise de prix.</span></p><h2>Mon mariage de princesse, digne d'un conte de fées</h2><ul style="list-style: none;"><li> </li></ul><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Qui n'a pas rêvé d'un mariage digne d'une princesse ? Voici les conseils d'un organisateur de mariage en Occitanie qui veulent la peine d'être suivis :</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Par exemple, vous incarnerez à merveille une Cendrillon du 21è siècle grâce aux magnifiques robes signées Zélia sur la Terre comme au Ciel, qui revisitent avec brio, les robes de l’Ancien Régime.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vous pourrez même chausser des pantoufles de vair et vous parer d’un diadème.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Votre cortège de mariage ne sera pas en reste : la créatrice Nathalie P., crée de véritables robes de princesses pour les petites filles. Elles sont tellement jolies que je me verrais bien le temps d’un songe, affublée d’une de ces robes. Un choix de matières simples, des couleurs douces et des détails soignés... rubans, broderies et dentelles... rose poudrée, bleu gris ou couleur violette... large jupon en guise de crinoline... on les croirait tout droit sorties de Cendrillon ou de la Belle au Bois Dormant, magique !</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vous pouvez disposer dans le parc ou le jardin des longues tables recouvertes de simples nappes blanches des lits de repos en bois ou en fer forgé blanc et des canapés gonflables qui permettront à vos invités de s'asseoir tout au long de la réception.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur le livre : Les cygnes sauvages de Kenneth Whitetag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518172023-07-11T20:44:31+02:002023-09-22T20:42:00+02:00 Dans ce récit, encore une fois Kenneth White fait la démonstration qu’il...
<p>Dans ce récit, encore une fois <strong>Kenneth White</strong> fait la démonstration qu’il faut rester attentif, et savoir se poser des questions. Un exemple: le cygne a toujours été représenté, depuis Buffon, comme étant apprivoisé et flottant sur un bassin. Raison pour laquelle nous n’imaginons le cygne que flottant. Or le cygne est sauvage, il vole, et serait même «l’un des grands voyageurs du monde.» Comme quoi on peut se laisser abuser…</p><p>Et c’est toujours Buffon, le XVIIIe, les «philosophes», la «philosophie naturelle», cette discipline généraliste qui existait avant les spécialisations, «où l’attention se portait sur un questionnement total, ainsi que sur la recherche d’une appréhension, d’une compréhension globale du monde » qui renvoient bien évidemment au <strong>concept de </strong><strong><a href="http://netischola.free.fr/kenneth-white-deleuze-geographie-de-lespace.html">géopoétique</a></strong><a href="http://netischola.free.fr/kenneth-white-deleuze-geographie-de-lespace.html"> de kenneth White</a>.</p><p>Selon Buffon le cygne serait un «farouche voyageur du monde» et vivrait «en paix avec la Nature.» Le voyage, la rencontre, l’autre, le monde, la paix, la nature: je me demande si nous n‘avons pas ici les notions de base de la <strong>géopoétique</strong>…et qu'il reprendra dans <em><a href="http://www.resonancias.org/content/read/1358/kenneth-white--une-apocalypse-tranquille-par-hector-loaiza/">une apocalypse tranquille</a></em></p><h3 class="western">Géopoétique ?</h3><p>Une notion pas toujours facile à appréhender, croit-on. En fait ça n’est pas compliqué. Ça part d’un constat: la civilisation du progrès ou «autoroute de l’Occident» a montré «qu’elle ne mène pas nécessairement à quelque chose de formidable». Tout est loin d’être intéressant ni enrichissant. On peut même dire que coté culture et coté civilisation, les modèles se sont effondrés. Des «nomades intellectuels» (Nietzsche, Rimbaud…) ont tenté de quitter l’autoroute, de suivre d’autres chemins, de faire entendre d’autres voix.</p><p><strong>K.White</strong> propose de continuer, de déambuler de territoire en territoire, de s’écarter des sentiers battus, de «nomadiser», de partir à la rencontre des autres, de s’ouvrir au monde, ce qui permettrait de mieux connaître, de mieux sentir les choses, de voir ailleurs et dans toutes les cultures ce qui est valable et qui pourrait être une autre voie pour l’homme. A la question: comment vivre sur la terre (géo), les pieds sur terre – «c’est la vie sur terre qui m’intéresse», dit-il –, K. White propose de chercher les réponses dans la culture, la beauté et l’étrangeté du monde, sa «poétique», en s’ouvrant au monde, en «élargissant», en renouant les contacts entre les humains, voire avec le non-humain: la nature.</p><p>Le<strong> but de la géopoétique</strong> est l’épanouissement de l’être, ici sur terre.</p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;"><em><strong>Les cygnes sauvages</strong></em> de Kenneth White, Grasset , 1990</span></p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur la BD : La Brousse ou la vie Les Tribulations du Choucas - Tome 2tag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518162023-07-11T20:40:43+02:002023-07-15T20:40:00+02:00 Si le choucas est plutôt un oiseau de montagnes, notre Choucas, lui,...
<p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Si le choucas est plutôt un oiseau de montagnes, notre Choucas, lui, s’envole cette fois pour le Mali, sur les traces d’un gamin disparu qui l’oblige à croiser des personnages peu recommandables. </span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Lax garde le ton qui a fait le succès de la série : des aventures mouvementées, un humour de tous les instants, un dessin abouti excellant dans l’esquisse de “gueules” marquantes, et un héros qui n’en est pas un, amateur de romans noirs qui tente de se hisser au niveau de ses modèles. Mais cet aspect amateur et improvisé des péripéties du Choucas ne doit pas cacher que pour cet album, l’auteur a eu un peu moins d’imagination que d’habitude. </span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">L’intrigue n’est pas parfaitement ficelée et semble ne jamais réellement décoller. Trop linéaire, elle se contente de mettre en scène une course-poursuite interminable, dans laquelle les péripéties manquent. Seul l’aspect social et critique du récit, notamment envers le racisme de la police parisienne, donne corps à cet album qui, sinon, se lit trop vite, sans que l’on ait le temps de s’impliquer dans cette histoire.</span></span></p><p> </p><h1 class="western"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">La Brousse ou la vie : Les Tribulations du Choucas - Tome 2, de Lax, Editeur : </span></span><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Dupuis, </span></span></strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Publication : </span></span><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">2008</span></span></strong></h1>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur : Acheter ou vendre en viager , de Jean-Léon Gantiertag:actulitteraire.hautetfort.com,2023-07-11:64518132023-07-11T20:37:01+02:002023-06-14T20:29:00+02:00 Lors d’une vente en viager, le propriétaire: crédirentier (dans la plupart...
<p>Lors d’une vente en viager, le propriétaire: <strong>crédirentier</strong> (dans la plupart des cas il s’agit d’une personne âgée), cède son bien à un acheteur : <strong>débirentier</strong> en contre partie d’une rente à son profit jusqu’à sa mort. Ce livre, de <strong> Jean-Léon Gantier et Arnaud Saugeras</strong> fait le point sur ce domaine immobilier du viager.</p><h2>CHAPITRE du livre : les termes à retenir d’un viager</h2><p>Pour celles que cela intéresse, quelques points à connaitre avant de s'intéresser à <strong><a title="une maison en viager en occitanie" href="https://www.critt-tti.net/2018/09/21/maison-en-viager-sauver-une-terre-daccueil-en-ariege/">une maison en viager en occitanie</a></strong> ou un <strong>viager en Ardèche</strong> ou dans le Luberon par exemple :</p><p align="JUSTIFY"><strong>Viager Occupé :</strong> Signifie que le bien est occupé à vie ou bien jusqu'à un terme fixé dans le temps. Le calcul du viager se fera en fonction.</p><p align="JUSTIFY"><strong>Viager Libre :</strong> Signifie que le bien est libre d'occupation et que l'acquéreur en possèdera la totale jouissance.</p><p align="JUSTIFY"><strong>Nombre de têtes :</strong> Nombre d'occupants du bien, 1 tête pour un propriétaire unique, 2 têtes pour un couple généralement marié.</p><p align="JUSTIFY"><strong>Ages :</strong> La décote du bien est inversement proportionnelle à l’âge indiqué. A savoir que l’espérance de vie d’un couple est statistiquement plus élevé, d’où un abattement plus important du prix du bien.</p><p align="JUSTIFY"><strong>La valeur vénale du bien :</strong> Valeur de marché du bien ou valeur d'estimation réalisée par un expert immobilier à un instant T.</p><p align="JUSTIFY"><strong>Bouquet du Viager :</strong> Somme à verser au comptant lors de la signature du contrat, c’est votre mise de fond.</p><p align="JUSTIFY"><strong>Rente Viagère :</strong> Somme à verser chaque mois jusqu’au décès de l’occupant, c’est votre capacité d’épargne.</p><h2 class="western">Quelle est la différence entre la vente en viager libre et en viager occupé ?</h2><p>La vente en viager occupé, représente 98% des viagers contractés en France. C’est la plus répandue, car elle permet au propriétaire : crédirentier de vendre son bien tout en l’occupant jusqu’à son décès.</p><p>La vente en viager libre, n’est pas autant répandue que la vente en viager occupé. Celle-ci consiste pour l’acquéreur à bénéficier immédiatement de la libre jouissance du bien.</p><h2 class="western">Les avantages de la vente en viager</h2><p>Pour le propriétaire : crédirentier :</p><p>- Complément de retraite assuré ;<br />- Libre jouissance du bien mis en viager.</p><p>Pour l’acquéreur : débirentier :</p><p>- Permet de réaliser un placement avec un petit capital de départ ;<br />- Pas de nécessité d’avoir recours à un crédit immobilier.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p> Acheter ou vendre en viager , de Jean-Léon Gantier et Arnaud Saugeras , Le Particulier Editions, 2019</p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmlAvis sur Askelaad et l’ours blanc aux yeux bleus, de Anne Archambault et Xavier Bessetag:actulitteraire.hautetfort.com,2022-09-13:64009782022-09-13T20:27:51+02:002023-03-01T20:26:00+01:00 Le quai Branly en jeunesse L’histoire n’a rien de très original,...
<p align="CENTER"><strong><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le quai Branly en jeunesse</span></span></strong></p><p><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">L’histoire n’a rien de très original, tout en étant parfaite à bien des égards car elle réunit de nombreux ingrédients clefs de la littérature de jeunesse : un orphelin rejeté, un vieux sage qui le guide, un peu de magie, la rencontre d’un animal-totem, le retour triomphal dans la tribu. <br />Mais tout cela se passe dans le cadre de la civilisation Inuit et l’album propose à chaque double page (ou presque) une petite photo d’un objet important et beau de cette culture, lié à l’étape de l’histoire : traîneau, harpon, herminette… Les dernières pages reprennent ces images avec des explications : les objets viennent du musée du quai Branly et l’on donne leur matériau et leur usage. </span></span></p><table border="0" width="550" cellspacing="0" cellpadding="6"><tbody><tr valign="TOP"><td width="145" height="220"><p> </p></td><td width="381"><p align="LEFT"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ainsi, le documentaire s’inscrit dans la fiction de façon tout à fait harmonieuse. Il trouve sa justification dans la compréhension qu’il apporte à l’histoire : il n’est pas indispensable pour la suivre, mais important pour mieux se la figurer.<br />Les illustrations à l’encre dans lesquelles ces photos s’inscrivent avec discrétion rythment bien l’histoire, souvent de façon originale, avec des plans et des cadrages variés, des pleines pages spectaculaires et sont magnifiquement colorées. <br />Cet album illustre bien ce que peut être le documentaire sans peine : un point de départ pour l’exploration.</span></span></p></td></tr></tbody></table><p class="western"><em>Askelaad et l’ours blanc aux yeux bleus,</em>, de Anne Archambault et Xavier Besse, <span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Editions RMN, 2008</span></span></p>
lecteurhttp://actulitteraire.hautetfort.com/about.htmllecture sur Mal de pierres, de Milena Agustag:actulitteraire.hautetfort.com,2022-09-13:64009752023-12-17T21:15:10+01:002023-01-20T20:15:00+01:00 Elle raconte l’histoire singulière, forte et émouvante de sa grand-mère qui,...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Elle raconte l’histoire singulière, forte et émouvante de sa grand-mère qui, alors qu’elle avait déjà trente ans, n’avait pas encore de mari, ce qui dans la Sardaigne paysanne et très conservatrice des années 1940, était considéré comme une malédiction. Elle n’était jamais allée non plus sur le Continent, mais ceci, par contre était moins rare.<br />Pourtant elle était belle, cette jeune femme, et désirable. Mais sa propre mère, une paysanne de Cagliari, pensait que si « les prétendants de grand-mère se défilaient, c’était parce qu’elle leur écrivait des poèmes enflammés. » et « Elle maudissait le jour où ils l’avaient envoyée à l’école apprendre à écrire. »</p><table border="0" width="550" cellspacing="0" cellpadding="6"><tbody><tr valign="TOP"><td width="129" height="33"><p align="JUSTIFY"> </p></td><td width="397"><p align="JUSTIFY">Elle finit cependant par se marier, en juin 1943, avec un homme de quarante ans, arrivé au village pour travailler aux salines. Elle ne l’aimait pas, il la respectait et ne la forçait en rien et ils passèrent leurs premières années de mariage en bonne intelligence, survivant à la guerre, aux privations, à la faim. La jeune femme souffrait de terribles coliques néphrétiques, ce mal de pierres, si fortes que l’on pensait qu’elle allait en mourir. En 1950, elle partit suivre une cure thermale sur le Continent et c’est là qu’elle rencontra le Rescapé, un très bel homme malgré sa jambe de bois. Cet homme charismatique devint l’amour de sa vie, auquel elle penserait le restant de son existence, même lorsqu’elle rentra au pays, qu’elle reprit sa place près de son mari, qu’elle tomba enceinte.</p></td></tr></tbody></table><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">A sa petite-fille, bien des années plus tard, elle raconta son secret, elle dit les sentiments qui l’attachèrent si fort à l’homme qu’elle connut si peu de temps, elle montra les émotions contenues et tues, jusqu’à ce que la narratrice comprenne la vérité, inscrite dans un vieux cahier noir à tranche rouge.<br />Milena Agus, dont Le Mal de pierres, paru en Italie en 2006, est le premier roman traduit en français, fait preuve d’une finesse et d’une sensibilité magnifiques pour peindre ce portrait de femme</p><div style="display: none;"><a href="https://collecter.fondation-arc.org/projects/les-voeux-des-librairies">selon les vœux des libraires</a></div><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">. Par petites touches, par petits tableaux successifs aussi ciselés que des miniatures, elle nous fait avancer dans le récit et accompagner la grand-mère de la jeune narratrice, dont on suit très précisément l’évolution, les émotions, les décisions parfois étonnantes qui sont en même temps celles d’une femme libre dans sa tête et dans son corps, dans une société italienne où la femme ne l’était guère. Le langage est libre aussi, les situations racontées parfois crues et parfois terriblement pudiques et tout en implicites. De plus, les personnages secondaires, qui gravitent autour de l’héroïne, sont aussi très soignés et prennent vie avec beaucoup de détails. C’est beau, c’est intense, c’est troublant et l’on garde longtemps en soi la femme du roman et la force des mots<a href="http://www.onem-france.org/trithemis/wakka.php?wiki=Astro">.</a><br />Milena Agus dit de sa famille qu’ils sont « sardes depuis le paléolithique ». Elle vit et travaille en Sardaigne et avait déjà été remarquée par la presse italienne pour son premier roman.</p>