Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lire pour grandir - Page 2

  • Avis sur la BD : La Brousse ou la vie Les Tribulations du Choucas - Tome 2

    Si le choucas est plutôt un oiseau de montagnes, notre Choucas, lui, s’envole cette fois pour le Mali, sur les traces d’un gamin disparu qui l’oblige à croiser des personnages peu recommandables.

    Lax garde le ton qui a fait le succès de la série : des aventures mouvementées, un humour de tous les instants, un dessin abouti excellant dans l’esquisse de “gueules” marquantes, et un héros qui n’en est pas un, amateur de romans noirs qui tente de se hisser au niveau de ses modèles. Mais cet aspect amateur et improvisé des péripéties du Choucas ne doit pas cacher que pour cet album, l’auteur a eu un peu moins d’imagination que d’habitude.

    L’intrigue n’est pas parfaitement ficelée et semble ne jamais réellement décoller. Trop linéaire, elle se contente de mettre en scène une course-poursuite interminable, dans laquelle les péripéties manquent. Seul l’aspect social et critique du récit, notamment envers le racisme de la police parisienne, donne corps à cet album qui, sinon, se lit trop vite, sans que l’on ait le temps de s’impliquer dans cette histoire.

     

    La Brousse ou la vie : Les Tribulations du Choucas - Tome 2, de Lax,  Editeur : Dupuis, Publication : 2008

  • Avis sur : Acheter ou vendre en viager , de Jean-Léon Gantier

    Lors d’une vente en viager, le propriétaire: crédirentier (dans la plupart des cas il s’agit d’une personne âgée), cède son bien à un acheteur : débirentier en contre partie d’une rente à son profit jusqu’à sa mort. Ce livre, de  Jean-Léon Gantier et Arnaud Saugeras fait le point sur ce domaine immobilier du viager.

    CHAPITRE du livre : les termes à retenir d’un viager

    Pour celles que cela intéresse, quelques points à connaitre avant de s'intéresser à une maison en viager en occitanie  ou un viager en Ardèche ou dans le Luberon  par exemple :

    Viager Occupé : Signifie que le bien est occupé à vie ou bien jusqu'à un terme fixé dans le temps. Le calcul du viager se fera en fonction.

    Viager Libre : Signifie que le bien est libre d'occupation et que l'acquéreur en possèdera la totale jouissance.

    Nombre de têtes : Nombre d'occupants du bien, 1 tête pour un propriétaire unique, 2 têtes pour un couple généralement marié.

    Ages : La décote du bien est inversement proportionnelle à l’âge indiqué. A savoir que l’espérance de vie d’un couple est statistiquement plus élevé, d’où un abattement plus important du prix du bien.

    La valeur vénale du bien : Valeur de marché du bien ou valeur d'estimation réalisée par un expert immobilier à un instant T.

    Bouquet du Viager : Somme à verser au comptant lors de la signature du contrat, c’est votre mise de fond.

    Rente Viagère : Somme à verser chaque mois jusqu’au décès de l’occupant, c’est votre capacité d’épargne.

    Quelle est la différence entre la vente en viager libre et en viager occupé ?

    La vente en viager occupé, représente 98% des viagers contractés en France. C’est la plus répandue, car elle permet au propriétaire : crédirentier de vendre son bien tout en l’occupant jusqu’à son décès.

    La vente en viager libre, n’est pas autant répandue que la vente en viager occupé. Celle-ci consiste pour l’acquéreur à bénéficier immédiatement de la libre jouissance du bien.

    Les avantages de la vente en viager

    Pour le propriétaire : crédirentier :

    - Complément de retraite assuré ;
    - Libre jouissance du bien mis en viager.

    Pour l’acquéreur : débirentier :

    - Permet de réaliser un placement avec un petit capital de départ ;
    - Pas de nécessité d’avoir recours à un crédit immobilier.

     

     

     Acheter ou vendre en viager , de Jean-Léon Gantier et Arnaud Saugeras , Le Particulier Editions, 2019

  • Avis sur Askelaad et l’ours blanc aux yeux bleus, de Anne Archambault et Xavier Besse

    Le quai Branly en jeunesse

    L’histoire n’a rien de très original, tout en étant parfaite à bien des égards car elle réunit de nombreux ingrédients clefs de la littérature de jeunesse : un orphelin rejeté, un vieux sage qui le guide, un peu de magie, la rencontre d’un animal-totem, le retour triomphal dans la tribu.
    Mais tout cela se passe dans le cadre de la civilisation Inuit et l’album propose à chaque double page (ou presque) une petite photo d’un objet important et beau de cette culture, lié à l’étape de l’histoire : traîneau, harpon, herminette… Les dernières pages reprennent ces images avec des explications : les objets viennent du musée du quai Branly et l’on donne leur matériau et leur usage.

     

    Ainsi, le documentaire s’inscrit dans la fiction de façon tout à fait harmonieuse. Il trouve sa justification dans la compréhension qu’il apporte à l’histoire : il n’est pas indispensable pour la suivre, mais important pour mieux se la figurer.
    Les illustrations à l’encre dans lesquelles ces photos s’inscrivent avec discrétion rythment bien l’histoire, souvent de façon originale, avec des plans et des cadrages variés, des pleines pages spectaculaires et sont magnifiquement colorées.
    Cet album illustre bien ce que peut être le documentaire sans peine : un point de départ pour l’exploration.

    Askelaad et l’ours blanc aux yeux bleus,, de Anne Archambault et Xavier Besse, Editions RMN, 2008

  • lecture sur Mal de pierres, de Milena Agus

    Elle raconte l’histoire singulière, forte et émouvante de sa grand-mère qui, alors qu’elle avait déjà trente ans, n’avait pas encore de mari, ce qui dans la Sardaigne paysanne et très conservatrice des années 1940, était considéré comme une malédiction. Elle n’était jamais allée non plus sur le Continent, mais ceci, par contre était moins rare.
    Pourtant elle était belle, cette jeune femme, et désirable. Mais sa propre mère, une paysanne de Cagliari, pensait que si « les prétendants de grand-mère se défilaient, c’était parce qu’elle leur écrivait des poèmes enflammés. » et « Elle maudissait le jour où ils l’avaient envoyée à l’école apprendre à écrire. »

     

    Elle finit cependant par se marier, en juin 1943, avec un homme de quarante ans, arrivé au village pour travailler aux salines. Elle ne l’aimait pas, il la respectait et ne la forçait en rien et ils passèrent leurs premières années de mariage en bonne intelligence, survivant à la guerre, aux privations, à la faim. La jeune femme souffrait de terribles coliques néphrétiques, ce mal de pierres, si fortes que l’on pensait qu’elle allait en mourir. En 1950, elle partit suivre une cure thermale sur le Continent et c’est là qu’elle rencontra le Rescapé, un très bel homme malgré sa jambe de bois. Cet homme charismatique devint l’amour de sa vie, auquel elle penserait le restant de son existence, même lorsqu’elle rentra au pays, qu’elle reprit sa place près de son mari, qu’elle tomba enceinte.

    A sa petite-fille, bien des années plus tard, elle raconta son secret, elle dit les sentiments qui l’attachèrent si fort à l’homme qu’elle connut si peu de temps, elle montra les émotions contenues et tues, jusqu’à ce que la narratrice comprenne la vérité, inscrite dans un vieux cahier noir à tranche rouge.
    Milena Agus, dont Le Mal de pierres, paru en Italie en 2006, est le premier roman traduit en français, fait preuve d’une finesse et d’une sensibilité magnifiques pour peindre ce portrait de femme

    . Par petites touches, par petits tableaux successifs aussi ciselés que des miniatures, elle nous fait avancer dans le récit et accompagner la grand-mère de la jeune narratrice, dont on suit très précisément l’évolution, les émotions, les décisions parfois étonnantes qui sont en même temps celles d’une femme libre dans sa tête et dans son corps, dans une société italienne où la femme ne l’était guère. Le langage est libre aussi, les situations racontées parfois crues et parfois terriblement pudiques et tout en implicites. De plus, les personnages secondaires, qui gravitent autour de l’héroïne, sont aussi très soignés et prennent vie avec beaucoup de détails. C’est beau, c’est intense, c’est troublant et l’on garde longtemps en soi la femme du roman et la force des mots.
    Milena Agus dit de sa famille qu’ils sont « sardes depuis le paléolithique ». Elle vit et travaille en Sardaigne et avait déjà été remarquée par la presse italienne pour son premier roman.

  • Livre : Construire, rénover et aménager une maison, d'Ursula Bouteveille et Alain Bouteveille

    Voici un ouvrage de synthèse sur les étapes de la construction d'une maison individuelle.

    Extrait du livre :  Construire en béton

    Le mode constructif d'une maison individuelle en béton est relativement simple. Voici un petit guide pour construire en béton, par un artisan à Rivesaltes et Montner .
    construire rénover maison.JPGLes blocs béton sont maçonnés (à l'aide d'un mortier) ou collés. Les planchers sont généralement composés de poutres en béton sur lesquelles est coulée la dalle en béton, après que l'espace entre les poutres béton a été comblé avec des entrevous, le plus souvent en polystyrène.
    A la jonction entre les poutres béton et les murs en béton sont placés des rupteurs de pont thermique (également en polystyrène), pour limiter les déperditions énergétiques.
    Les blocs béton sont chaînés verticalement tous les 5 mètres et aux angles. Un chaînage horizontal solidaire et "encerclant" la construction est aménagé pour rigidifier l'ensemble à chaque niveau de la construction béton.
    Il participe au support des planchers. Les encadrements des ouvertures, tout particulièrement en zone sismique, seront également chaînés. Les murs enterrés supportant les charges de retenue de terre seront réalisés en blocs à bancher (blocs pouvant être ferrés et remplis de béton) ou en béton armé coffré que l'on prendra soin d'étancher pour éviter les infiltrations.

    L'isolation de cette structure béton  à ses propriétés de conductivité et de résistance thermique qui sera ensuite renforcée par une isolation thermique rapportée intérieure ou extérieure au regard des normes en vigueur selon son implantation géographique.

     

    Construire, rénover et aménager une maison : Toutes les techniques de construction en images, d'Ursula Bouteveille et Alain Bouteveille,  Editeur Le Moniteur, 2019

  • Livres autour de la décoration

    Autour le la décoration ethnique

    livre décoration ethnique.jpgUn livre qui va réjouir ceux qui sont à la recherche d'authenticité et qui aiment métisser les styles, mélanger les cultures.

    L'Inde, la Chine, le Maroc, le Japon, l'Afrique noire entrent dans les maisons et Joséphine Valmont illustre cette tendance à travers des pièces à vivre, le mobilier, ou le jardin.

    Une source d'inspiration incontournable pour créer un univers empreint de traditions et une  décoration de caractère.

    Autour de la décoration ethnique
    Joséphine Valmont

    Editions Massin
    120 pages. 15,50 €

     

    Décoration : Autour des terrasses

    livre décoration terrasses.jpgLa terrasse est devenue la pièce à vivre dont tout le monde rêve.

    Grâce à ce livre, vous allez passer du rêve à la réalité : balcons, construction de terrasses en bois à ciel ouvert, mobilier de jardin, en fibres végétales ou en fer forgé, sols en pierre, clôtures végétales ... des dizaines d'idées, les noms des fabricants et des distributeurs pour vous faire une place au soleil!

    Créer un espace de vie ouvert devient un jeu d'enfant.

    Autour des terrasses
    Joséphine Valmont
    Editions Massin
    120 pages. 15,50 €