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Chronique d'Hôtel Iris, de Yôko Ogawa

hotel.JPGPour d’obscures raisons, la littérature asiatique ne m’a jamais vraiment attirée. Suite à ma lecture du passage de la nuit d’Haruki Murakami, mon hésitation à découvrir des auteurs asiatiques s’était résolument confirmée. Ce n’est qu’en vue de boucler le challenge Petit bac avec cette catégorie qui a posé problème à plusieurs d’entre nous (le végétal) que je suis allée à la rencontre de Yôko Ogawa

J’avais quand même bon espoir d’apprécier cette auteure en raison de la dimension psychologique qui émanait, m’a-t-on plusieurs fois expliqué, de tous ses livres.

Je crois l’avoir compris, je suis tombée sur l’un des romans les plus extrêmes d’Ogawa…

L’écrivaine nous propose ici une initiation à l’amour physique dans tout ce qu’il a de plus anormal, froid et malsain. A peine sortie de l’enfance, la naïve Mari s’interroge sur ses premiers émois érotiques…

Bientôt, elle prend goût à ces jeux avilissants et dangereux – des jeux dont elle perçoit l’esthétique de la douleur et de la mort avant même de succomber à la souffrance physique – auxquels la soumet « le traducteur », cet homme ambigu qui se montre tour à tour attentionné voire craintif, puis subitement tyrannique et incontrôlable.
Elle entretient avec lui une relation régulière alors qu’elle n’ignore en rien le bruit qui l’accuse d’avoir tué son épouse…

 

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